Oksa Pollock RPG
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 I have a dream... Alice Rosaly Newton.

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3 participants
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Alice R. Newton
~ Douce mélodie, lumière d'une vie ~
Alice R. Newton



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MessageSujet: I have a dream... Alice Rosaly Newton.   I have a dream... Alice Rosaly Newton. Icon_minitimeMer 7 Déc - 20:02

VOUS, ce phénomène de singe très étrange.


Prénom : Un truc qui commence par un S et qui fini par un A

Age : 1* ans Cool

Vos activités préférées: Plein de trucs que tu es pas obligé de savoir, mon chou ^^ T’aurais trop peur de moi.

Vos livres préférés : « Tara Duncan », « Twilight », « La quête d’Ewilan », et surtout… « Ellana. » J’aime aussi « La maison de la nuit », « Cherub » et encore plein d’autres. Love manga too <3

Avez-vous lu Oksa Pollock ? Non.

Expérience niveau RPG : A toi d'en juger

Etes-vous le deuxième ou troisième compte d'un membre du forum ?

Si vous avez répondu non à la question précédente, comment avez-vous connu le forum ?

VOTRE PERSONNAGE, the héros qui fout n'importe quoi.

Prénom : Alice Rosaly

Nom : Newton

Age : 15 ans

Résidence : Un Appartement sympa à Du-Mille-Yeux, près de la Colonne De Verre, avec un balcon donnant une vue magnifique.

Créatures (facultatif) : Un Curbita-Peto joliment nommé Eclipse. Un Insuffisant, utilisé comme une armoire à pharmacie, et un Gétorix veillant sur l’appartement.

Alignement (Bien, Neutre, ou Mal) : Neutre

Race/peuple : Sauve-Qui-Peut

Rang ou titre : Déjà mis

Niveau de défense : Elevé

Histoire (Descriptions comprises) :

Quelque part dans l’univers, une petite fille trouve une clé. Avec cette clé, elle ouvre un cahier.
Dans ce cahier, il y a un dessin. C’est une jeune fille, avec des longs cheveux roux comme un coucher de soleil. Avec une bouche rose et une peau blanche comme la neige. Avec des yeux verts si étincelants qu’on les croirait taillés dans une émeraude. Ces yeux sont bordés de long cils sur lequel est appliqué du mascara noir ayant un peu coulé.
La petite fille écarquille les yeux devant tant de beauté.
Puis, en regardant de plus près, elle finit par distinguer une tache.
Une tache d’encre tombée à l’emplacement du cœur.

Mais la petite fille, elle, ferme les yeux très fort.
Ce dessin devient un secret.
Ce secret devient un rêve.
Ce rêve devient réalité.
La petite fille regarde avec stupéfaction la silhouette féline apparue devant elle.
Qui se mit à danser, avec grâce, passion, et espoir.
Elle virevolta tel un oiseau de feu, donna une impression de liberté.
Elle dansa pour les étoile, raconta l’histoire du ciel et des astres.
Elle s’ouvrit comme une fleur, mimant la manifestation de la vie, l’arrivée de la mort.
Elle dansa pour l’amour, elle dansa pour la haine.
Elle dansa comme une flamme, toujours plus brûlante, toujours plus belle.
Et fit apparaître un sentiment nouveau.
L’admiration.

Alors, comme elle disparu comme elle était apparue. Et ne laissa dans l’esprit de la petite fille qu’un souvenir qui s’éteindrait bientôt.
Mais la flamme brûlera toujours.

***

Il y a un grand brouillard noir. Et puis des gens partout, qui s’active, qui m’observent. Qui entre dans ma maison toute brûlée. Moi, j’ai envie de pleurer, et puis le brouillard me pique les yeux, mais je vais pas le faire.
Parce que je suis une grande fille. C’est maman qui me l’a dit. Elle m’a dit aussi qu’elle m’aimait, et que fallait pas que je sorte du placard tant que j’entendrais plus rien.
Mais, moi, dans le placard, j’ai entendu des drôles de bruits, et plein de cris. Puis des paroles, et un grand crépitement. Il y a eu de la fumée, j’ai commencé à tousser, puis j’ai failli m’endormir, mais j’ai résisté.
Si maman me trouvait endormie dans le placard, je serais punie.
Mais au moment où mes yeux se fermaient parce que j’avais très chaud, il y a de grand monsieurs qui sont arrivés, avec un drôle de chapeau sur le crâne. Ils m’ont prit avec eux, puis ils m’ont sorti de la maison. Il y avait encore plus de fumée noire. Plein de gens m’ont regardé puis ils ont parlé entre eux, ils m’ont mis plein de trucs sur la bouche. Du coup, moi, j’arrivais mieux à respirer. Après, ils m’ont mis dans un drôle de camion.
Et dedans il y avait Annabelle.
Annabelle, c’est ma nourrice, et puis aussi ma prof’ de danse. Et ma marraine. Elle est très belle, très gentille, et c’est la seule qui a le droit de m’appeler « Chérie ». Mais là, Annabelle, elle avaient les yeux tout tirés, et on dirait qu’elle allait pleurer. Mais quand elle m’a vue, elle a fait un grand sourire.

- Alice ! Viens ma chérie !

Elle m’a prit dans ses bras, puis elle m’a mis sur ses genoux. Et moi, je pense que maman l’a appeler pour me garder parce qu’elle est pas contente que je me sois endormie dans le placard. Les monsieurs dans le camion m’emmène devant la jolie maison de Annabelle, avec un vrai studio de danse.
Si si, un vrai.
Annabelle me prend par la main, descend, puis elle parle un peu avec le monsieur qui conduisait le camion avant de revenir vers moi. On entre, puis elle met son manteau sur son fauteuil au lieu de l’accrocher au porte manteau.
Elle est comme ça, Annabelle.
Puis elle me demande si je veux un chocolat chaud, et moi je fait oui avec la tête.
Ils sont bons les chocolats chauds de Annabelle.
Après m’avoir donné ma tasse brûlante, elle s’agenouille en face de moi.

- Ècoute moi bien, chérie. Je sais que cela va être difficile car tu n’as que trois ans.

Je bois une gorgée de chocolat chaud, et je l’écoute à nouveau.

- Rose, chérie. Tu es orpheline.

***

- Regarde chérie, c’est ça l’école.

- Pourquoi les enfants ils pleurent ?

- Parce qu’ils ont peur.

- Ils sont bêtes.

L’école maternelle de St Brieuc. Une dame avec un joli sourire nous accueillais. Elle se pencha, et me demanda comment je m’appelais.

- Alice Rosaly.
- C’est très joli, je suis Mlle Davis. C’est moi qui sera ton enseignante.

Je hocha la tête et m’assis à côté d’un petit garçon qui avait des jolis yeux bleus comme l’océan quand je vais me baigner (La maison d’Annabelle est à côté de la mer). Les autres enfants finirent par s’asseoir aussi, et Mlle Davis commença à parler. Elle nous demanda ce que l’on voulais faire plus tard. Lorsqu’elle me posa la question, moi, je dit danseuse, parce que c’est vrai et que je veux être danseuse.
Elle me demanda si je faisais la danse, et moi, je lui dit oui. Elle continue à parler aux autres enfants, mais moi, j’écoute plus. Parce que j’ai demandé au garçon avec les yeux bleus comment il s’appelait.

- Clément, et toi ?
- Alice Rosaly.
- Dis Alice, tu veux être mon amie ?
- Oui, mais à une condition.
- Laquelle ?
- Tu joue avec moi, ris-je en lançant une boulette de papier sur la maîtresse.

***

- QUOI ?

- J’ai… J’ai fait une bataille de purée à la cantine.

- Une… Une bataille de purée ? Ca valait vraiment le coup que tu te ramasse une heure de colle ?

- Oui.

- Alice Rosaly Newton…

- Quoi ? Je te déçois beaucoup, c’est ça ?

- Non.

Je leva les yeux vers Annabelle. Pour une fois dans la journée, j’étais étonnée.
Je n’avais pas été étonnée lorsque je me suis fait punir.
Je n’avais pas été étonnée lorsque Clément s’est fait punir avec moi.
Je n’avais pas été étonnée lorsque Annabelle m’attendais avec des yeux qui lançaient des éclairs.
Mais là, vraiment, j’étais étonnée.
Elle soupira.

- Alice, je t’ai vu naître, chérie. J’ai connu ta mère. Ton père. Alors je savais très bien dans quoi je me lançais en t’élevant. Tout comme je savais quel genre de personne tu allais devenir. Tu es têtue. Rien ni personne ne pourra t’empêcher de faire ce que tu as envie. Ce qui me dérange, c’est que tu embarque Clément dans toute tes histoires.
- Mais il est d’accord !
- Je dirais surtout qu’il n’a pas le choix…

Nous échangeâmes un regard puis le fou rire nous prîmes. C’est comme ça avec Ann’. On s’amuse toujours, même lorsque je me fait disputer.

- Revenons-en à ta punition, jeune délinquante. Tu n’y coupera pas, privée de dessert. Et n’essaie pas de me faire changer d’avis avec tes beaux yeux, ça ne marchera pas.
- De toute façon, j’ai pas faim, dis-je en rentrant dans ma petite mais chaleureuse chambre.

Je la sentis presque lever les yeux au ciel derrière moi.

***

- Cours, cours, ils nous rattrapent.
- Je fais ce que je peuuuux !

En haleine, le souffle court, je file sur les trottoirs de la sombre rue. Ma jupe en jean me gêne, tout comme mes ballerines, mais loin de moi l’idée de m’arrêter.

- Tu aurais du leur filer tes bonbons !
- Tu rigole, là, j’espère ? Ils les auront pas.
- Alice, vaut mieux pas jouer avec ces gars. C’est vrai qu’ils ont le Q.I d’un poisson rouge, mais ils hésiterons pas à nous cogner.
- M’en fous.

Nous tournâmes au coin d’une rue, pour nous retrouver devant un grand mur de briques rouges.
Aie, impasse.
Nous voulûmes rebrousser chemin, lorsque plusieurs silhouette se dressèrent devant nous, menaçantes.

- Allez, gamine, file moi tes affaires ou je me met en colère.

Je voulus dégainer mon téléphone, mais un garçon avec un piercing au menton et des cheveux gras me le prit des mains.

- Hey, les gars ! J’en fais quoi, de ça ? Je lui tire le slip ?

Le garçon au crâne rasé qui avais saisi Clément éclata d’un rire débile. Sans réfléchir je me jeta sur lui.

- Tu croyais quoi, que t’allais me défoncer avec ta force de mou…

Il s’arrêta, stupéfait, en contemplant ses vêtements qui prenaient feu. Il hurla en tapant sur son tee-shirt. Une voix retentit un peu au-dessus de nous.

- Hey, vous, les jeunes ! Laissez le quartier en paix ou j’appelle la police !

Nos agresseurs échangèrent un bref regard et s’enfuirent, laissant le pauvre gars en train de piétiner et d’hurler.
Et Clément me regarda avec une expression stupéfaite.
Car le feu était sorti de mes mains.

***

- Tu vas lui en parler ?
- De quoi ?
- De tes pouvoirs.
- Ah, oui, ça…

Je lança un caillou dans une flaque d’eau. Puis je vis l’expression de Clément. Il me regardait avec insistement.

- Oui, je vais lui en parler.
- Mais elle va te prendre pour une folle !
- Oh, ça va ! C’est toi qui voulait que je lui en parle, tu es chiant !

Il s’arrêta.

- Arrête de jurer, j’aime pas quand tu fais ça.
- Je fais ce que je veux.

Mais il me regarda avec son air de chien battu, celui auquel je ne peux pas résister. Je leva les yeux au ciel, soupira assez fort pour qu’il m’entende puis lâcha une parole de capitation.

- Ok, ok, j’arrête.

Il poussa un cri de joie enfantin. Il était comme ça, Clément. Il a douze ans, comme moi, mais ils a certaines manières gamines. Il courut pour me rejoindre, et, tout essoufflé, me demanda si j’allais me présenter au spectacle « Jeunes Talents » du collège.

- Emilie Parks y participe, elle. Il paraît qu’elle va faire un numéro de danse.

Je pouffa de rire.

- Emilie Parks ? Quelle pétasse celle-là ! Elle va trimbaler sa grosse masse sur la scène ? Pitié, la danse, c’est sérieux.
- Justement, tu devrais essayer.

Je le regarda attentivement, puis lui prit le Kinder Bueno qu’il venait de sortir de son sac.

- D’accord, mais je réquisitionne cette ressource, dis-je entre deux éclats de rire.

***

- Je n’y arrive pas !
- Eh bien, recommence
- Mais ça mais 3 fois que je tombe !
- Peut-être que la 4ème fois sera la bonne.

Je regarda Ann’ avec du désespoir dans les yeux. Mais elle me renvoya un regard de professeur. Je préfère lorsqu’elle a le regard de gentille marraine.
Je me plaça donc, refit les pas dans le rythme de la musique, puis réessaya le fameux porté qui me posait problème.
Rien à faire, je retombais.
Je me releva avec rage.

- Ca suffit, c’est impossible.

- Oh, c’est possible, tu vas réessayer et changer de ton, jeune fille !

- Annabelle…

- Julio, tait-toi, si je lui dit qu’elle peut y arriver, elle peut.

Le danseur se tut, puis me regarda. Mon chignon était défait et mes yeux exprimaient ma colère.
Annabelle s’approcha de moi et me parla d’une voix douce.

- Rose, qu’est-ce que tu as ? Je sais bien que cela ne va pas.

Je soupira. Anna, elle était trop forte pour ça. Elle devinait toujours. Et effectivement, ça n’allait pas.

- Non. C’est Clément, il est tout bizarre depuis que je suis sortie avec Alex’. C’est un gars de ma classe. ‘Fin, bref, des pauvres histoires d’ado. Ca va pas t’intéresser.

- Au contraire, ça m’intéresse, raconte.

- Ben, j’ai l’impression qu’il m’en veut. Me demande pas pourquoi, je n’en sais rien. Le spectacle arrive bientôt, et je ne suis pas prête. Et puis il y a les notes, tout ça.

- Ce n’est pas très grave.

- Mais ce n’est pas tout ! Je fait des cauchemars ! Je rêve de cette fumée noire. Celle de l’incendie. J’entend des cris, j’ai l’impression que quelque chose d’imminent va arriver. Et… Et ces drôles de trucs qui m’arrive, ceux dont je t’ai parlé. Les pouvoirs, et cette impression que l’on m’épie.

Annabelle se figea et échangea un bref regard avec Julio. Elle se retourna vers moi avec un air troublé.

- Réessaie la figure, chérie, je vais passer un coup de téléphone.

Un peu étonnée, je retourna sur le parquet du studio, reprenant les pas. Mais, hanté par l’expression de Ann’, je n’eut pas plus de succès. A la demande de ma tutrice, je rentra afin de faire mes devoirs. Mais après une demi-heure de maths, celle-ci frappa à ma porte.

- Alice ? Chérie, il est temps.

Silencieuse, je la laissa continuer.

- Alice, tu as 14 ans, désormais. Il est temps pour toi de savoir la vérité.

A ce mot là, je tiqua, et me fit plus attentive.

- Je comptais te la révéler beaucoup plus tard. Je ne pensais pas que tout irais aussi vite. Mais le temps est désormais compté. Ces pouvoirs, dont tu me parle, je les possède aussi. Tout comme ta mère. Et ton père. Pourquoi ? Parce que tu es une Sauve-Qui-Peut. Je sais que tu ne comprend rien à mon charabia, Rose, mais c’est important. Très important. Depuis que Oksa Pollock, la future Gracieuse est née, tes parents la surveille, la protège de loin. Mais ils ont été assassinés.

Cette fois-ci, je tressaillis. Mais Annabelle continua, même si sa voix avait durcie.

- Par les félons. Ce clan qui essaie d’éliminer notre Gracieuse. Ils ont… tué Georges et Linda. Et, les impressions que tu as. Ce ne sont pas des impressions, ils t’épient vraiment.

Elle fit une pause, puis reprit.

- Et c’est pour ça que l’on doit partir. Ce soir.

Partir ? Comment ça partir ? A cette parole, je me leva d’un coup.

- Partir ? Ou ça ? Je ne veux pas partir, moi ! En plus, je ne comprend rien à ce que tu raconte, et, si tout cela est vrai, ça veux dire que… Que mes parents ne sont pas morts par hasard, qu’il l’ont été pour protéger une personne que je ne connaît même pas ! Que je suis destiné à en faire de même ! Je ne veux pas ! J’avais décidé autre chose ! Et surtout…. Ca veux dire que tu m’a menti.

J’était complètement hors de moi. Depuis toute petite, j’agissais comme bon me semble, et le fait que toute les décisions me concernant ont été déjà prise pour moi m’apparaissait comme une trahison. Mes longs cheveux roux était emmêlés, et je haletais.

- Chérie, on n’avais pas le choix. Tu n’as pas le choix. Les Sauve-Qui-Peut partent ce soir à Edéfia avec la nouvelle Gracieuse. Nous devons partir avec eux.

- On a toujours le choix ! Et moi, je choisis de pas partir.

Me rendant compte que je m’énervait trop vite, je m’assit sur le lit et passa une main dans mes cheveux. Je souffla un peu.

- Mais… Si j’accepte de venir avec toi, je pourrais revenir voir Clément ?
- On ne pourra plus revenir, une fois à Edéfia.

La stupeur me noua la gorge. Un destin dont je ne voulais pas me rattrapais. Et je n’avais aucun moyens de m’échapper.
Nous entendîmes un grand bruit. Le bruit d’un mur qui s’effondrait.

- Trop tard. Rose, fais tes valises immédiatement.

Je me jeta sur mon armoire et fourra des affaires en vrac dans un sac. Je n’était toujours pas d’accord avec Annabelle, mais je ne voulais absolument pas que l’épisode de l’incendie recommence. Je pris mon chat angora, Kinder, dans mes bras et le mit dans une cage. Des bruits de voix retentirent. Et des pas. Je me pressa de plus en plus, enfila une veste, pris mon sac et la cage et sortit en courant sous la pluie. Les Félons – car je sais que c’était eux – étaient dans la maison. Je courut et vis une silhouette s’approcher de moi. J’eut peur et voulut le repousser, mais il attrapa mon bras.

- Alice ! J’ai reçu ton message ! Tu as raison, il faut s’expliquer.

Lorsque je reconnus Clément, je soupira de soulagement, avant de me rappeler que je n’avais pas le temps de lui parler.
Avant de me rappeler que j’entendais sa voix pour la dernière fois.
Avant de me rappeler que je ne le verrais plus jamais.

A quoi sa sert d’aimer lorsqu’on sais que l’on va souffrir ?

Je laissa échapper une larme, qu’il ne remarqua pas.

- Ecoute, Rose, je sais que c’est compliqué, je sais que tu m’en veux et que j’ai été stupide. Ca m’a énervé que tu sorte avec ce gars. Je… Je me suis emporté, désolé.

Je savais que je devais partir, mais je ne pouvais me détacher de son regard, de ses mots.

- Mais, tu sais, si je suis comme ça à chaque fois, c’est parce que… Parce que…

Je connaissait déjà la fin de sa phrase, mais je refusais de l’entendre. Parce qu’une séparation éternelle ne se fait pas sur ses mots là.

A quoi sa sert d’aimer lorsqu’on sais que l’on va souffrir ?

- Parce que…
- Non, Clément, ne me dis pas ça, je vais partir, très loin. Et pour toujours.

Les cheveux mouillés, collés à mon visage par la pluie, je secouait la tête. Je pleurais vraiment, désormais. Clément essuya mes larmes de sa manche et me souffla.

- Je t’aime.

***

Son visage s’approcha du mien, il caressa mes cheveux, et je me plongea dans son regard océan.
Nos lèvres se trouvèrent, se joignirent.

A quoi sa sert d’aimer lorsqu’on sais que l’on va souffrir ?

Une larme roula sur ma joue, glissa sur une mèche rousse, et se brisa sur le sol.
Un rêve mourut.
Un rêve ? Que dis-je ? Une chimère. Une certitude qui n’avais pas lieu d’être. Une idée qui ne collait pas avec moi-même.

- Tu ne peux pas m’aimer. Parce que je t’ai fait trop souffrir. Parce que tu mérite mieux que moi. Que je gâche encore ta vie comme j’ai gâché la mienne. Trouve toi une fille. Marie toi, aie des enfants, des petits-enfants. En échange, je te ferais une promesse. Je ne croiserais plus ta route, et je te laisserais vivre ton existence paisible. Je ne serais bientôt plus qu’un mauvais souvenir

Comme si je ne pouvais plus rien dire d’autre, je partis en courant.

A quoi sa sert d’aimer lorsqu’on sais que l’on va souffrir ?

Oui ? A quoi ça sert ?
S’enfermer dans une prison, mettre fin à sa liberté, tout ça pour donner quelque chose que l’on est pas sûre de recevoir à notre tour.
Souffrir pour souffrir encore plus.

Je courut, l’entendis crier mon nom.
Je courut, ignorant la larme qui coulait sur ma joue.

Moi aussi je t’aime, Clément.

***

- Mais, Rose…
- Chut. Tait-toi, Max. Dans cinq minutes, tu va partir, avec tes clopes et ta belle gueule. Demain, je t’aurais oublié, tout comme tu m’aura oublié. Tu te convaincra bientôt que je n’ai jamais existé.
- Et je ferais quoi ?
- Tu te trouvera une fille, tu l’épousera, t’aura des gosses, et tu vivra normalement.
- Et notre histoire ?
- Finie.

Je le vit s’éloigner de moi, l’air perturbé, les cheveux en bataille, déçu.
Comme j’en avais vu beaucoup d’autre comme lui. Je savais que demain, il y en aurais un autre. Que je le jetterais comme tout les autre avant lui.
Et ainsi de suite.
Je soupira et sortis une cigarette de ma poche, l’alluma, et en tira une bouffée. Je l’écrasa en croisant le regard noir d’Ann’.

- Rose, chérie, c’est quoi ce truc ? Si tu veux continuer à danser, faut que tu condamne ces manières !

Je soupira.

- Anna… Si je veux danser, je danserais. Tu l’as dit toi même il y a quelques années : « Tu es têtue. Rien ni personne ne pourra t’empêcher de faire ce que tu as envie ». Pas même cette Oksa Pollock qui a cru pouvoir décider de mon destin.

Je la regarda dans les yeux, et continua avec force et conviction.

- Je ne m’appelle pas Alice Rosaly Newton pour rien.

***

Physique : Cheveux roux comme un coucher de soleil ~~ Yeux d'un vert émeraude étincelant ~~ Peau blanche comme la neige en hiver ~~ Lèvre rosée ~~ Maquillage foncé ~~ Silouhette féline ~~ Corps de danseuse ~~ Taille moyenne ~~ Air triste.

Qualités : Têtue, persévérante, belle, talentueuse, intelligente, grâcieuse, franche.

Défauts : Têtue, rancunière, s'emporte vite, garde la douleur, grossière, trop franche.

Situation sociale : Vis avec sa tutrice, comme avant. Mais n'ose plus se faire d'amis, et enchaine les histoires d'un jour.

Exemple de RP (minimum 5 lignes) : Soyons sérieux, tu es ma best de RP ! J’ai fait tellement de RPs avec toi que cette question est inutile.

J'ai lu et j'approuve le règlement. (Normal, c'est moi qui l'ai rédigé, éè)





Dernière édition par Alice Rosaly Newton le Jeu 8 Déc - 17:49, édité 5 fois
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Cassia
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MessageSujet: Re: I have a dream... Alice Rosaly Newton.   I have a dream... Alice Rosaly Newton. Icon_minitimeMer 7 Déc - 23:46



Je réserve le premier rp What a Face

J'adore la façon dont tu as présenté Rose, même si je suis de celle qui vote pour que tu étoffe le physique (mais je suis pas staffeuse alors je me la ferme Razz )
Enfin, j'avais déjà eut une preview de ta fiche, mais j'aime comment tu as améliorer ton histoire <3


... Ai-je besoin de souhaiter la Bienvenue, à toi, ma belle ?
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Alice R. Newton
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MessageSujet: Re: I have a dream... Alice Rosaly Newton.   I have a dream... Alice Rosaly Newton. Icon_minitimeJeu 8 Déc - 15:17

Smile Merci ma Cassia <3
Hé ouais, c'est moi la staffeuse, ici Cool
Mais chuis pas encore validée. Faut que j'attende la grande Oksa que j'ai un peu saquée dans mon histoire ^^ C'est pas ma faute, c'est celle d'Alice x)
Et puis j'ai fait exprès de faire une longue histoire pour l'embêter Twisted Evil
Mais bon, ca va, c'est pas en gros bloc et c'est principalement des dialogues. Pour la description physique, je vais attendre de voir l'avis d'Oksa (Bien que j'ai effectué quelques changements).
Et puis je dois aller faire mes devoirs.
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MessageSujet: Re: I have a dream... Alice Rosaly Newton.   I have a dream... Alice Rosaly Newton. Icon_minitimeJeu 8 Déc - 17:18

Pas la peine de te dire bienvenue Cool

Je vois que tu as bien compris le contexte, et j'ai touuuuuut luuuuu, euuuh Razz

Alors ce que je ne comprends pas, c'est qu'une gamine de 6 ans aille à la maternelle Oo
Ensuite, hum... KIIIIIIIIIIIIIIIIIINDER <3
La description physique est effectivement citée dans l'histoire, mais bon chérie, tu dois la mettre quand même, pour qu'on ne loupe rien....

Allez, tu me modifies ça, et je te valide !
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MessageSujet: Re: I have a dream... Alice Rosaly Newton.   I have a dream... Alice Rosaly Newton. Icon_minitimeJeu 8 Déc - 17:36

Ah oui Razz
Je n'avais pas fait attention Laughing *crève*
Bon, je vais changer ca.
Kinder <3

EDIT : Voilààà ! J'ai mis trois ans ! C'est bon ?
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Oksa Pollock
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MessageSujet: Re: I have a dream... Alice Rosaly Newton.   I have a dream... Alice Rosaly Newton. Icon_minitimeJeu 8 Déc - 19:21

J'adore le côté rebelle de Rosy <3

Bon, validay !
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MessageSujet: Re: I have a dream... Alice Rosaly Newton.   I have a dream... Alice Rosaly Newton. Icon_minitimeJeu 8 Déc - 19:50

YYYYYEch' !
^^ hé ouais, j'ai d'ailleurs très envie que Oksa et Rose se rencontrent, ca va être... Spectaculaire Very Happy
Surtout avec une Sauve-Qui-Peut qui n'assume pas sa mission...
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MessageSujet: Re: I have a dream... Alice Rosaly Newton.   I have a dream... Alice Rosaly Newton. Icon_minitime

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I have a dream... Alice Rosaly Newton.
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