Cassia
Adorable Danseuse ~ Vipère/Modette en stage
 | Sujet: Cassia Edelweiss  Lun 28 Nov - 1:40 | |
| VOUS
Prénom : Lola Serena Dolores. Mais juste Lola, ou Lolita, ou Serena. On s’en fout, du Dolores.
Age : 14 presque et demi
Vos activités préférées : Humm… Avant, c’était lire. Ça a évolué en écrire, quand j’ai découvert le rp. Bâtir le fow (enfin, écrire le contexte  ) de Lya et moi fait aussi parti de ça. Inventer des histoires, mais rarement écrites, vu que je suis une partisane du moindre effort. J’imagine que dessiner est ce qu’il y a de plus intéressant. Ou être original, tenter de nouveau style d’écriture.
Vos livres préférés :… Trop d’effort de réfléchir là-dessus. Je dirais les livres de Robin Hobb, et la série des "Tobin"
Avez-vous lu Oksa Pollock ?Never 
Vos musiques préférées :Je me suis fait initier à SHINee par Lya. Sinon, j’aime bien les vocaloids (si vous mettez ça dans la case musique ) avec Rin et Len. Sinon… là je vois pas. J’aime toute sorte de musique
Etes-vous le deuxième ou troisième compte d'un membre du forum ?Nion ♫
Si vous avez répondu non à la question précédente, comment avez-vous connu le forum ?Y’a une fille que j’aime bien qui a mis une pub sur TD, alors…
VOTRE PERSONNAGE
Prénom : Cassia Methÿs
Nom : Edelweiss
Age : 17
Résidence : … N’en a plus depuis peu Mais vis sur Edéfia
Créatures (facultatif) : Niop
Alignement (Bien, Neutre, ou Mal) : Neutre
Race/peuple : Mainferme
Rang ou titre : Adorable Danseuse ~ Vipère
Niveau de défense :Pas très élevé, elle se sert principalement de sa souplesse pour s’en tirer.
Histoire (s'il vous plaît, ne pas trop exagérer style dramatique... Le staff vous dira s'il faut rajouter des lignes à votre histoire) :
« Une reine cousait, assise auprès d'une fenêtre dont le cadre était en bois d'ébène, tandis que la neige tombait à gros flocons.
En cousant, la reine se piqua le doigt et quelques gouttes de sang tombèrent sur la neige. Le contraste entre le rouge du sang, la couleur de la fenêtre et la blancheur de la neige était si beau, qu'elle se dit :
- Je voudrais avoir une petite fille blanche comme cette neige, rouge comme ce sang, noirs comme les montants de cette fenêtre.
Mais alors, elle vit sa bague d’or, à son doigt, et ajouta :
- Peu m’importe le noir, l’or de cette bague me séduit bien plus.
Neuf mois plus tard, naquit une petite fille. Elle avait la peau blanche comme la neige, les lèvres et les yeux rouges comme le sang, les cheveux dorés comme la bague.
Mais le noir, jaloux de n’avoir pas été invité, vint occuper la seule place de l’enfant qu’aucune couleur n’avait encore coloré. Et c’est dans ce cœur, pur et innocent, qu’il prit racine, noircissant, par la même occasion, l’âme, et éclairant l’esprit. »
La fillette referma le livre de conte, secoua la tête, chassa de son esprit les phrase qui s’était d’elles-mêmes imposées. Qu’est-ce qu’une bague venait faire dans l’histoire de Blanche-Neige, hein ? Elle ferma les yeux, les rouvrit. Lueur rouge. Elle se lève. Se cheveux tombent dans son dos. Éclat d’or. Elle tourne la tête, frotte ses mains. Douceur blanche. Elle tourne son visage vers sa mère. Douleur noir. Elle ferme les yeux, ferme son cœur. Sa mère la regarde, de la même façon que toutes les mères regardent leurs enfants. Avec amour, affection, douceur. L’enfant rouvre les yeux. C’est du dégout que sa mère peut lire à l’intérieur. Elle détourne le regard. Elle est habituée. Elle est choquée.
« Mais qu’est-ce que je t’ai fait, Cassia !?! »
La fillette se tait. Elle se lève. Démarche souple, gracieuse, féline. Absolument pas celle d’une petite fille. Mais ce n’est pas grave. Après tout, personne n’est obligé d’être ce qu’il est, non ?
L’enfant pose son livre dans la bibliothèque. Sur la pointe des pieds, le bras tendu, tout son corps s’étire. La petite est hyperlaxe. Sa souplesse est à la fois son arme… et sa faiblesse. Elle ignore tous des limites de son corps. Elle va plus loin. Toujours plus loin.
La petite a grandi. Maintenant, elle approche des huit ans. Son visage est inexpressif, son pas est silencieux. Elle va à l’école. Elle apprend. Elle est intelligente. Elle le sait.
Mais elle se fout bien de ce que lui enseignent les professeurs. Elle apprend autre chose.
Comment est composé la nature humaine. Qui sont les puissants. Qui sont les loosers. Comment être une puissante. Comment avoir du pouvoir. Comment faire souffrir les autres.
La voilà belle. La voilà forte. La voilà puissante. Et elle rit. Et elle s’en moque. Ses yeux couleur du sang ne reflète la joie que quand elle fait souffrir sa mère.
Huit ans et demi. Ses cheveux longs, plus doré encore que l’anneau de sa mère. Ses yeux d’un rouge bien plus beau encore que le sang. Sa peau blanche, plus pure encore que la neige. Et son cœur…
« Souffre, tendre mère, souffre… »
- Papa !
L’enfant s’élance, tourbillonne, et se jette dans les bras de son père. Toute la rigidité de son masque a disparu, elle laisse percevoir la petite danseuse, l’enfant prodige à la souplesse infini.
Son père l’attrape, rit, rit avec elle. Leurs yeux se rencontrent, tendre complice. Trop complice.
En haut de l’escalier, la mère regarde la scène. Elle voit l’affection qui uni l’homme à l’enfant. Elle ne craint qu’une chose. Que ce ne soit pas juste l’amour d’un père à une fille.
Et tandis que l’enfant s’accroche au coup de son père, elle peut voir l’insidieux sourire que Cassia lui lance.
« Croit ce que tu veux… Mais souffre ! »
Dans le salon, la petite montre son talent. Elle danse, tout ce qu’elle connaît. Elle tourbillonne comme au ballet, joue avec son corps, le fait onduler comme un serpent… Ce n’est encore qu’une enfant. Et pourtant…
La femme, inquiète, voit les regards de son mari à l’enfant. Depuis que Cassia à sept ans, il ne me prête plus la moindre attention… et a elle… Cassia sourit à sa mère. Sourire mielleux, ironique… Est-ce qu’elle comprends ce à quoi je pense? Elle se mord la lèvre.
« Tu as peur, hein ? Tu te demandes s’il m’aime… Déteste-le ! Déteste-moi ! Déteste-toi! »
Cassia, neuf ans. À l’école, elle a beau être une gamine, elle est la reine. Elle sait comment faire. Sa langue claque, elle se moque. Puis elle sourit. Elle sait parfaitement bien comment sourire.
« J’ai appris avec ma mère. »
Cassia à treize ans. Elle est là, elle danse. Comme personne. Et il y a ce mouvement qu’elle ne réussit pas. Mais elle recommence. En silence. Elle tombe. Elle se fait mal. Elle se relève. Elle recommence. Elle tombe. Elle a encore plus mal. Elle trébuche presque en se relevant. Elle recommence. Elle se mord la lèvre. Elle recommence. Encore. Encore. Encore. Encore. Elle tombe. Ça fait mal dans sa cheville. Elle ferme les yeux. Elle se relève. Elle n’y arrive pas. Elle a mal. Elle en a marre. Ça fait trop mal. Elle secoue la tête. Elle est debout. Elle trébuche. Se rattrape au mur. Elle essaye de recommencer. Elle n’y arrive pas. Elle ne veut pas abandonner.
Plus tard, on lui signale qu’elle s’est cassé la cheville .
« Et alors ? Je danse. Foutez-moi la paix. »
Elle a quatorze ans. Elle embrasse son père sur la joue, le moment où il part au travail le matin. Son père est maintenant partie.
- Cassia Methÿs !
- Isobel ?
Sa mère frémit. Pas de maman, pas de mère… Son prénom.
- Mais enfin, qu’est-ce que j’ai fait pour avoir une fille comme toi ?
- Alors… Tu t’es mise sur un lit. Ou alors c’était papa qui y était. L’un de vous deux est venu vers l’autre. Vous avez commencé à vous déshabiller, si vous n’étiez pas déjà nu…
- Assez, Cassia !
- Pourquoi ? C’est vous qui avez posez la question.
- Qu’elle horrible gamine tu fais.
- Ça me fait plaisir, tous ces compliments.
Cassia à seize ans. Plusieurs copains derrière elle, c’est toujours elle qui casse la première. Il y a des mecs qui hésitent à s’approcher d’elle. Elle est belle, mais… « Visage d’ange et langue de vipère »
Elle en rigole, elle s’en moque. Elle danse autours d’eux, les emprisonnent dans ses filet… Jolie petite danseuse araignée. Sa cheville est depuis longtemps réparée, même si celle-ci la fait de temps en temps souffrir.
Elle est belle, elle en profite. Elle voit bien la haine et la jalousie des autres filles. Mais plus que tout, elle voit la jalousie de sa mère.
« Je suis belle et pas toi »
La nuit, son père vient la voir. La nuit, il délaisse sa femme pour sa fille. Le jour, la mère fait sa fière, celle dont le ménage se porte bien. Et elle subit les commentaires de sa fille. Isobel ne peut rien faire, face à son adorable garce de fille.
Et Cassia, elle, danse. Encore et toujours. Superbement, et toujours. Elle maîtrise son corps, elle aime son corps. Elle ne fait qu’un avec sa danse, elle s’élance, elle se balance, on peut voir le fruit de tout sa persévérance. Sa mère, elle, tombe dans la déchéance, ce n’est plus que la décadence, ça finira dans la démence.
Cassia a toujours adoré les mots en –ance.
Aujourd’hui, Cassia a depuis peu dépassé les 17 ans. Son père est partie au travail ce matin. Et sa folle de mère vient de se mettre à hurler. Imperturbable, la jeune fille observe le fruit de dix-sept ans à s’acharner sur la même femme. Le résultat est intéressant. Il est beaucoup plus instructif que les quelques semaine qu’elle passe avec un garçon avant de le faire tourner en bourrique. Elle éclate de rire devant sa mère qui brise un vase.
En taille, Cassia est désormais plus grande que sa mère. À la main, elle tient son verre. Doucement, elle le boit, lèche le liquide qui reste sur ses lèvres.
- FILLE INDIGNE, ENFANT DU DIABLE ! MAIS COMMENT AI-JE PU METTRE AU MONDE UNE GAMINE COMME TOI ! TU N’ES PAS DIGNE D’ÊTRE NOTRE FILLE !
- Je ne crois pas que ce soit l’avis d’Andreï. Quoique, peut-être. Ça lui aurait permis de me prendre comme maitresse, si je n’avais pas été sa fille.
- Mais comment est-ce que tu peux oser parler comme ça ! Comment est-ce que tu peux appeler ton père par son prénom !
- Ça gâche un peu l’instant, si je l’appelle papa. Ça nous rappelle notre situation, à tous les deux. Sinon… Il me suffit d’ouvrir la bouche, de faire vibrer mes cordes vocales et les mots sorte. C’est un principe universel, je crois.
- Espèce de… de…
- Tu veux que je t’aide à trouver les mots ? J’ai tout un répertoire, si c’est nécessaire.
- Va donc au diable !
- Tu me donne son adresse ? Tu dois y aller souvent, quand même.
- SORS DE CETTE MAISON !
- Andreï ne sera pas content.
- SORS D’ICI !!!
- Je suis déjà dehors, je te signale.
- Je t’interdis de revenir !
- Ce n’était pas dans mes intentions.
- Espèce de fille de…
- Tient, tu aimes t’auto-insulter ?
- Ton père et moi, dire que nous avions tout fait pour toi.
Sur le pas de la porte, Cassia observe sa mère pleurer. Elle dissimule un sourire triomphant, puis se décide à le laisser paraître.
- En effet… Vous m’avez payé la danse, mais c’est devenu gratuit à cause de mon talent. Vous m’avez payé l’école, mais vous avez choisi de m’envoyer là où c’est gratuit…
- Mais qu’est-ce que tu me reproche, enfin !
- Tu ne m’as jamais dit que tu m’aimais.
Cassia tourne le dos à sa mère. C’est drôle, elle ne pensait pas que ça lui ferait mal, là. À l’emplacement du cœur. Elle secoue la tête, fait cascader ses longs cheveux. Elle s’en va.
- Cassia ! CASSIA, REVIENT ! Cassia Methÿs Edelweiss !!! CASSIAA !!!
Elle entend sa mère crier. Elle sourit, secoue la tête. C’est une journée étrange, aujourd’hui. On dirait qu’il tombe de la pluie. Mais le ciel est bleu.
C’est une pluie sans eau, sans orage. Sauf peut-être au fond de son cœur.
Maintenant, Cassia erre. Sans trop savoir où, sans trop savoir comment. Elle n’a pas de chez elle.
Elle n’a plus de chez elle.
Elle s’amuse, elle s’imagine la réaction de son père. Vraiment, maintenant, sa vie est plus belle.
Quand elle a besoin d’argent, elle danse. Elle divertie, elle montre son talent. Elle ne peut plus vivre sans la danse.
« Je suis comme la danse. Insaisissable, toujours plus dur, toujours plus belle, complétement éternelle. »
« Je suis comme une mauvaise herbe. On me coupe, je reviens plus dure. On me tue, je reviens plus forte. Et pourtant… Les mauvaises herbes donnent de très jolies fleurs. »
« Je suis comme une rose. Mais une rose avec tellement d’épine, que personne ne peut me toucher. Je suis une rose qui n’a besoin de personne pour pousser. »
Elle tourbillonne et impressionne, elle vagabonde et observe ceux qui se morfondent, elle reste fidèle à sa nature.
« Dis, maman… Tu m’aimes ? »
Physique : « T’as trop la classe, Cassia ! Chuis vraiment trop chanceux d’avoir rencontré une fille comme toi ! »
« Vraiment ? Qu’est-ce que tu aimes chez moi ? »
« T’as trop un corps de déesse. Des hanches à rendre fou le diable, peut-être pas assez de poitrine, mais un cul à… »
« C’est bon, ça j’ai compris. Mais quoi d’autre »
« Bein… »
Elle sourit. Ce gars-là n’est pas un poète. Il se fit aux premiers trucs qui l’intéressent. Elle se relève du lit sur lequel elle était allongé, s’installe devant le miroir. Ils sont dans sa chambre à elle. La jeune Edelweiss ouvre un coffret, sors rouge à lèvre et mascara. Le crayon de khôl aussi est là.
Délicatement, elle se maquille. Un rouge comme ses yeux pour ses lèvres, un noir comme la nuit pour ses yeux, et une touche de plus pour ses cils.
« Et maintenant, tu me trouves comment ? »
« Canon, t’es toujours aussi canon! »
Elle soupire. Celui-là n’a pas beaucoup de conversation. Elle se rappelle du poète. Celui qui avait comparé ses yeux au profond rouge de l’amour, ses cheveux à l’incroyable teinte de l’or… Il avait dit que sa peau était douce comme un écrin de velours, que sa chevelure était l’or autour de l’écrin, ses yeux les rubis à l’intérieur… Elle se rappelle de ce poète. Elle se rappelle de ses poèmes.
La voilà maintenant qui danse. La sueur recouvre sa peau, comme une pellicule brillante… et charmante. Elle croit qu’elle est belle, alors elle l’est. Ses muscles sous sa peau ne sont pas si apparents. Pourtant… n’importe qui peut comprendre qu’elle danse. Qu’elle ne fait qu’un avec la danse.
Peut-être est-ce dans sa démarche élancé, dans son allure féline, dans sa façon de regarder le monde autour d’elle… Elle est vivante. Elle danse. Elle existe. Elle est belle, elle s’habille avec les moyen du bord, elle sourit. Pas toujours de façon ironique.
Qualités : Humm… Cherchons. Alors. Elle est déterminée, persévérante, déterminée. Elle est fière (ce n’est pas un défaut o/) et maligne, tout de même. Elle sait charmer, plaisanter, et semble toujours en dehors de tout. Mais peu de personne la savent loyale. Elle s’attache difficilement, et peu de personne peuvent être sûr de son affection. Sinon, elle est intelligente, et ne s’illusionne pas sur sa vie. De plus, elle montre rarement des émotions. Mais ce n’est ni un défaut ni une qualité.
Défauts : Plus facile, très certainement ( ). Elle est rancunière, et… mauvaise, on pourrait dire ? Un cœur noir comme l’ébène. Elle aime faire souffrir, tout simplement parce que ça lui fait oublier qu’elle-même ne sait pas ce que ça fait, de ne pas souffrir. Sa langue de vipère, doublée de son mauvais caractère et de son habitude à maintenir voilé ses émotions font d’elle quelqu’un d’étrange, et de difficilement approchable. Elle n’aime que rarement écouter les autres, et aime se servir de ce qu’elle sait sur les autres pour les blesser. Malgré tout, son père pourra le confirmer, elle est aussi douée pour blesser que pour panser les blessures.
Situation morale : … SDF (sans domicile familiale). Sinon, je pense avoir tout dit précédemment.
Exemple de RP (minimum 5 lignes) : Allons, tout le monde est sur TD, non ? Cherchez Cassie Williams, alias Mrs Sand (nan, z’êtes pas obligé de comprendre) et lisez mes rp. En espérant que ça vous plaise ♫
Dernière édition par Cassia le Lun 28 Nov - 22:37, édité 1 fois | |
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